Invité d’honneur 2015

Invité d’honneur du salon 2015

TANG

La sourciere grise

Tang naît en 1972 à Bourgoin-Jallieu, grandit dans un petit bourg rural des Chambarands (Viriville), étudie le graphisme à Grenoble où il exercera pendant quatre ans une activité professionnelle dans la publicité, l’édition… Mais Tang a deux passions qui vont finalement guider sa vie : le dessin « c’est primordial pour moi » dit-il et les voyages.
Ainsi de séjours en voyages, flanqué de ses crayons et couleurs, Tang parcourt le monde : USA, Europe de l’Est, Europe du Nord, Asie…
Il va même séjourner trois ans au Japon où il multiplie les expositions (à Tokyo notamment) et participe à plusieurs festivals.
Tang est néanmoins très présent en France, s’installe à Lyon, devient membre de « Carré d’Artiste », expose dans plusieurs galeries lyonnaises, participe à de nombreux marchés ou festivals dans la région Rhône-Alpes mais aussi à Aix en Provence, Paris, Toulouse, Biarritz etc.
Les œuvres de Tang reflètent sa soif de vie et d’évasion, à la fois gaies et colorées, figuratives et abstraites, proches du réel ou totalement imaginaires. Les effets de matières côtoient la transparence et la ligne affirme la composition car Tang se situe à « mi-chemin entre graphisme et peinture ». Les titres donnés, souvent à consonance japonaise, sont allégoriques, énigmatiques et porteurs d’un message « à plusieurs niveaux de lecture. »
Ainsi marqué par ses souvenirs d’enfance à la campagne avec promenades en forêt et construction de cabanes, Tang a beaucoup observé et dessiné les arbres qu’il dit « respecter, craindre et admirer ». Et sa connaissance de la culture japonaise a renforcé son attention pour la nature, les plantes et les arbres. Ces tableaux d’Eda (branche en japonais) sont autant de « portraits de nature » des êtres qui changent en fonction de l’environnement, se tordent au vent, s’épanouissent sous la lumière, donc enracinés mais changeants. De même ce Kukai, célèbre moine marcheur, évoque non seulement les voyages mais aussi une certaine vision du monde, l’humain petit, seul et persévérant par rapport aux grands espaces… Les Reines très dignes dans leurs costumes sophistiqués, semblent toujours vigilantes affirmant leur présence alors que les Sourcières se faufilent, volent en silence à la recherche d’une source improbable dans ces lieux si désertiques …mais de Sourcière à Sorcière il n’y a qu’un pas !
Tang sera heureux de vous accueillir dans son nouvel Atelier-Galerie, à Lyon et vous dévoiler ses expositions à venir en Loire-Atlantique cet été et à Tokyo en novembre 2015.